Poèmes de Tsumeshin

Rien n’est plus dur que l’Oubli…


A la fenêtre, sans alarme,
Je regarde à travers mes larmes
Le règne au ciel du Roi Gris
Rien n’est plus dur que l’Oubli…

Tant de ces nuages ont passé
Ce ciel, qui t’a apportée,
Du nouveau juin à aujourd’hui
Rien n’est plus dur que l’oubli…

On se croisait dans les couloirs
Je mettais tant de cœur à croire
A tes sourires, à ma folie
Rien n’est plus dur que l’Oubli…

Ton dernier regard semblait
Un adieu, ou un regret
Tu as alors brûlé ma Vie
Rien n’est plus dur que l’Oubli…

Mon cœur a vu tant de mirages
Tant de filles avaient ton visage
A toi, l’ivresse de ma Vie
Rien n’est plus dur que l’Oubli…

Dans ses bras tu m’as oublié
Au dernier jour de lycée
Et moi je t’aime, et j’en péris…
Rien n’est plus dur que l’Oubli…

Aurélie



Je vis un soir comme les autres
Au son ténébreux de ma Vie
J’ai pleuré, mais ce n’est ma faute
Si tu n’entends mon Cœur qui crie

On me dit qu’on te voie, des fois
Survolant les âmes des rues
Mais jamais, moi, je ne suis là
Pour te montrer mon Cœur à nu

Dire que je voulais m’aveugler
Je ne me suis pas obéi
Quand je vois une autre, tu es
Bourreau à nouveau de ma Vie

Aurélie, Aurélie, je t’aime
A m’en arracher cette voix
Qui en relisant ce poème
Plie et vacille tant de fois

Je ne lis plus mes mots tremblants
La pluie a envahi mes yeux
Oui, c’est toujours le même chant
Il n’y a qu’un Ange, pas deux…

Laisse donc m’enflammer ta voix
Te prouver que tu es divine
Pas besoin que tu aies la foi
Même ton ombre s’illumine

Peut-être ai-je payé le prix
Pour vivre le plus grand bonheur
Mais pourquoi n’ai-je pas fini
De traîner toujours mon malheur ?

Aurélie, Aurélie, je t’aime
A défier hommes, fois et lois
Noyer de fureur le blasphème
Qui viendrait toucher ton Aura

J’en ai tellement fait rimé
Des mots que tu n’as entendus
Mais pourquoi donc t’ai-je laissée
Partir, en m’attendant foutu ?

Je ne demande qu’une chose
A la vie, au Monde, à la Mort
C’est d’avoir à laisser ma prose
Et chanter mes vers à l’Aurore

Tout ce que je veux d’une Vie
Qui jamais n’aura été mienne
C’est que ses soleils et ses nuits
Embrasent ton beau Cœur de Reine

Mon Amour, mon Ange, je t’aime
Ecoute mon âme qui crie
Qui de ses noires larmes sème
Partout ton prénom, Aurélie…